Du 27 au 29 mai 2019, la salle de conférence du Ministère de la en République du Congo a servi de cadre pour abriter la 2ème édition de l’université des notaires du Congo en présence de plusieurs cadres et experts du corps notarial venus de différents horizons. Organisée par la Chambre Nationale des Notaires du Congo en collaboration avec la Commission des Affaires Africaines de l’Union Internationale du Notariat, cette rencontre a permis aux notaires de se perfectionner et de se mettre une fois de plus à niveau en acquérant de nouvelles compétences afin de mieux répondre aux exigences des usagers du droit et des concitoyens.

Constituant une opportunité de formation pour les notaires du Congo et de la République Démocratique du Congo, la 2ème université a été un cadre idéal pour réfléchir davantage sur les défis de ce secteur du Notariat. Les participants se sont réimprégnés les nouvelles dispositions des textes juridiques et de la pratique pour mieux servir les usagers de droit.

Quatre thèmes ont été au cœur de cette 2ème université à savoir : ‘’Éthique et déontologie du notaire’’, ‘’Rédaction des actes notariés’’, ‘’Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme’’, et ‘’La responsabilité du notaire : cas spécifique de la vente des biens immobiliers des personnes protégés’’.

Au cours de cette assise, quatre (04) notaires ont été distingués pour avoir œuvré à la libéralisation de la profession de notaire en République du Congo et pour l’avoir rayonnée au rang national, continental et international. Il s’agit de Me Judith Agathe Missamou Mampouya (notaire honoraire), Me Salomon Louboula (président honoraire de la Chambre Nationale des Notaires du Congo), Me Marcel Roger Gnali Gomès (notaire honoraire) et Me Jean Baptiste Bouboutou (président d’honneur à titre posthume).

Pour Me Esther Nanette NOTE, présidente de la Chambre Nationale des Notaires du Congo, cette université était d’abord d’une influence capitale record puisque bon nombre des notaires du Congo et des confrères de la RDC y ont répondu présent. « L’université du Notariat, instituée pour se perfectionner dans le temps à des périodes régulières, est un cadre de mise à niveau, de perfectionnement et d’acquisition de compétences nouvelles pour mieux répondre aux instants de plus en plus exigeants des usagers du droit ».

En outre, elle a souligné à l’issue de cette université que : « cette expérience, que nous avons vécu pendant trois jours, doit être pour nous un engagement pour l’avenir à cette double exigence de formation, pour la mise à niveau de nos connaissances que celles du conseil, partie intégrante de notre mission de service public au service de la sécurité juridique. Cette expérience doit être maintenue sous d’autres schémas dont les séminaires, conférences, portes ouvertes que nous notaires du Congo devront désormais inscrire au titre de nos engagements vis-à-vis de nos concitoyens ».

De son côté, Roger Mbouala, Secrétaire Général au Ministère à la Justice, a précisé que le gouvernement congolais ne ménagera aucun effort pour accompagner les notaires dans l’exercice de leur profession et pour l’actualisation de leurs textes car « organiser une université, c’est permettre aux notaires d’apprendre, d’éviter de mourir intellectuellement afin de répondre de mieux en mieux aux attentes des usagers du droit et du Ministère de la Justice ».

 A son tour, Me Salomon Louboula, un des heureux récipiendaires n’a pas caché sa joie en remerciant le gouvernement congolais et les participants à cette session d’apprentissage en rappelant qu’une université, comme toute université est un lieu d’apprentissage pour se réformer, réviser des connaissances en les adaptant aux contingences naturelles et aux règlements en cours.

Photo de famille des notaires…

Cette 2è université des notaires du Congo a été un moment de partage de connaissances et d’enrichissement. « Nous avons été nourris, grandis pendant ces trois jours grâce à cette formation », a conclu Me Mohamed Traoré Tchassona du Togo.