Au cours d’un point de presse tenue le 15 août 2020 à Brazzaville, les jeunes cadres ressortissants de Ngo, par la voix de leur président Michelange Lieliga GAEKOU, ont rendu public une déclaration où ils s’indignent face à un comportement et attitude jugé incivique de leur élu mais également appellent les pouvoirs publics habilités à statuer sur l’affaire Digne Elvis Okombi Tsalissan et usage de faux documents dans la création de son parti politique. Une façon d’apporter la lumière à cette affaire afin que l’autorité de l’État soit établie conformément aux valeurs, règlements et lois de la République.

Pour eux, cette déclaration tient compte du fait qu’ils auraient constaté des comportements déplorables qui mettraient à mal le district de Ngo et sa jeunesse.

En effet, tout serait parti des agressions physiques, au cours d’une rencontre des partis du Centre pronant le dialogue et l’unité des congolais, dans l’enceinte d’un l’hôtel à Brazzaville, ensuite d’autres révélations liées à des documents dont les origines, a priori, douteuses auraient servi d’escalier à l’honorable député de Ngo pour se hisser dans l’élite politique représentative des jeunes congolais en général et de la jeunesse de Ngo en particulier.

«Le collectif des jeunes cadres ressortissants de Ngo, ici réunis en ce jour, tient à exprimer sa profonde indignation face à cette situation. Nous tenons à préciser que ce théâtre déshonorant ne s’accommode nullement aux valeurs qui caractérisent les jeunes cadres de cette localité, et bien au-delà, les jeunesses congolaises dans leur intégrité » , ont indiqué ces jeunes, par la voix de leur président Michelange Lieliga GAEKOU.

De plus, les faits tels que présentés, et qui ont fusé de partout sur internet, faisant référence aux faux documents dont l’auteur , l’élu de notre district serait coupable, ne laisse aucunement entendre qu’il s’agit de l’acharnement contre un élu sur la base de ses origines ( Ngo) , a-t-il précisé.

Seulement ces faits reportés, s’ils venaient à être avérés, auraient fini par faire de leur district, une localité vilipendée, humiliée et utilisée tel un fond de commerce par des calculs et profits, a priori solitaires, d’un individu en porte-à-faux avec l’État, a laissé entendre ce Collectif dans leur déclaration.

«Au nom du collectif, nous interpellons les autorités et les invitons à statuer sur cette affaire qui n’honore pas la République des valeurs voulues et prônées par le Président de la République. Nous prenons à témoin l’opinion nationale que, dans un futur proche, nous allons saisir la Cour constitutionnelle, seule cours habilitée à statuer sur la légitimité des questions électorales. Ce scandale remet en cause la moralité et la légitimité de l’individu », ont-ils précisé, avant d’ajouter que «nous invitons donc les autorités compétentes à monter au créneau afin que ce scandale soit levé aux yeux de tous et que l’ordre reprenne place face à l’anarchie ».

Ces jeunes cadres ont profité, de cette occasion, pour réitérer leur vision pacifiste en faisant appel à la conscience collective et juvénile, celui de ne plus laisser quiconque salir l’image d’un quelconque département dans une dynamique de calcul égoïste.

A noter que cette déclaration s’inscrit dans dans le but de redorer le blason du district de Ngo, grâce aux efforts conjugués par les jeunes de cette localité, en incitant les uns les autres à la recherche de la cohésion, du développement social et économique et enfin au refus de tout discours de division et de victimisation, car le Congo exige d’eux plus de grandeur et d’exemplarité.