Dans le cadre du Projet d’Appui au Climat des Investissements et à la Gouvernance Sectorielle Forêt-Bois, il s’est tenu, ce 26 novembre 2020 à Brazzaville, une réunion sur l’étude pour la proposition de réformes et mesures pour promouvoir les 2e et 3e transformation du bois. Initié par le Congo en partenariat avec la Banque Africaine de Développement, cet atelier vise à valoriser au mieux la ressource bois pour comprendre comment, où et avec quoi booster les métiers de la 2e et 3e transformation du bois afin que cette chaîne de valeur soit dynamique et efficace.


La politique congolaise de valorisation des ressources forestières nationales est fondée sur la gestion durable des écosystèmes forestiers et l’essor du tissu industriel, notamment à travers la disposition légale qui fait obligation aux concessionnaires de transformer localement 85 % de leur production de grumes. Seulement, la situation actuelle est globalement caractérisée par contreperformance industrielle.

Ainsi, tenant également compte des difficultés financières qu’éprouvent les utilisateurs de la ressource bois (menuisiers, artisans, charpentiers) dans l’achat du bois par rapport à la hausse du prix, le Gouvernement congolais, face à ces constats, a sollicité l’assistance et le soutien de la base dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui au climat des investissements il y a la gouvernance sectorielle forêt bois dans l’objectif global et de contribuer à une croissance forte et inclusive à travers l’amélioration du climat d’investissement et la diversification de l’économie congolaise par le biais de ta mort d’un pourri d’un appui à la gouvernance le secteur forêt bois.

D’où , l’importance « d’analyser et de comprendre les problèmes et leurs origines afin de proposer les mesures et réformes permettant de lever les blocage, dysfonctionnements et faiblesses auxquelles la filière bois congolaise est confrontée » , selon le Rapport N° 2 du PACIGOF.

Vue des participants.

Cette rencontre, tenue par visioconférence, a été nourrie d’une série de communications animées par des experts et personnes ressources pertinemment sélectionnés et bien informés sur ces questions.

C’est dans ce cadre que la Directrice de la valorisation des ressources forestières, Mme Paulette Ebina Tarraganzo a indiqué que « le bois est notre ressource, nous voulons la valoriser au mieux. Raison pour laquelle, nous avons commandité l’étude auprès du PACIGOF pour nous proposer des réformes, des mesures institutionnelles et légales pour voir comment nous pouvons booster les métiers de la 2e et 3e transformation du bois, qui est l’objet de notre réunion. Voilà, nous avons eu des propositions de réforme aujourd’hui ».

Outre la structuration des filières artisanales, il y a , entre autres réformes proposées, la facilitation de l’accès au financement des entreprises industrielles, des PME artisanales, des menuisiers du bois ; la formation et la mise à leur disposition la ressource de qualité ; la mise en place d’un cadre réglementaire et fiscal incitatif ; l’amélioration de l’action des outils de production et des infrastructures logistiques, leur diversité et leur connectivité ; la facilitation de la production et l’exportation des produits de 2°/3° transformations…

« Le ministère s’attendait aux propositions que l’étude nous fera pour savoir comment nous allons booster les 2e et 3e transformation, parce qu’il y a des plaintes chez les artisans et utilisateurs de la ressource. Raison pour laquelle, nous leur avons demandé de nous faire des propositions de réformes. Donc, nous regarderons dans quelle mesure l’autorité de tutelle prendra les dispositions pour que ces mesures soient effectivement exécutées» , a-t-elle renchéri.

Selon le Rapport N°2 du PACIGOF, les mesures et réformes proposées à l’issue de cette étude doivent permettre d’apporter des solutions aux freins identifiés dans les grandes thématiques citées et ainsi renforcer la transformation plus poussé des bois tant axée sur la satisfaction des besoins du marché domestique et régionale en forte croissance que vers l’exportation des produits à forte valeur ajoutée.

Le secteur forestier a le potentiel de contribuer davantage au PIB national par la fiscalité des entreprises de la fiscalité forestière. L’ensemble de la population congolaise est au cœur de cette étude, le développement de la 2e/3e transformation de bois apportera des emplois dans le secteur forestier, participera à la lutte contre la pauvreté au niveau national et offrira des produits sur le marché intérieur.