Le samedi 07 janvier 2023 dans la ville brazzaviloise , un mémorandum d’entente  a été signé entre la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC) représentée par son président Emmanuel OLLITA ONDONGO et l’Agence Française Anti Corruption (AFA) représentée par son Directeur, Charles DUCHAINE.  La coopération envisagée a pour objectif le cadre dans lequel l’AFA et la HALC souhaitent travailler pour la mise en place d’une collaboration multiforme, concourant à la lutte contre la corruption, à l’échange d’expériences entre les parties et à l’assistance mutuelle sur les questions techniques.

La corruption reste est demeure un fléau qui menace les équilibres des sociétés tant sur le plan institutionnel, économique politique que sociale et dont les conséquences compromettent dangereusement et durablement les possibilités de développement des Etats.

Selon les termes de ce Mémorandum signé,  « les deux parties, considérant l’acuité avec laquelle se pose la problématique de la lutte contre la corruption dans le monde, s’engagent à tout mettre en œuvre pour une meilleure coordination des actions, en vue d’atteindre les objectifs du présent Mémorandum ; se sont résolues à promouvoir et à renforcer la bonne gouvernance, la transparence, l’obligation de rendre compte et la démocratie participative. Conscientes que la lutte contre la corruption ne peut être efficace sans le développement de la coopération nationale comme le recommande la Convention des Nations Unies contre la corruption, les parties signataires, reconnaissent la nécessité de coordonner certains programmes et activités afin de créer des synergies optimales permettant d’intensifier et de rendre plus efficace la lutte contre la corruption et d’atteindre des impacts plus durables dans leurs pays respectifs ».

La HALC, a indiqué ses cadres poursuit plusieurs enjeux (politiques, économiques, sociaux, écologiques et sécuritaires) et un défi principal de la lutte contre la corruption notamment celui de renforcer la lutte contre la corruption dans tous les secteurs afin de rendre disponibles toutes les ressources nécessaires pour le développement et l’amélioration des conditions de vie des populations.

 « La HALC, jouissant de la personnalité morale et de l’autonomie de financière, est une autorité administrative indépendante. Elle a pour missions la prévention, la lutte contre la corruption, la concussion, la fraude et les infractions assimilées. A ce titre, elle est chargée, entre autres, de coopérer avec les organismes nationaux et internationaux de lutte contre la corruption », a rappelé président de la HALC, Emmanuel OLLITA ONDONGO.

De ce point de vue, le Directeur de l’AFA, a estimé qu’il faut sanctionner fort, il faut que les tribunaux aient le courage et la force de sanctionner les corrompus et les corrupteur. Outre cela, il faut que ces décisions fassent l’objet une certaine publicité. « Dans un environnement propice au développement de la prévention et la lutte contre la corruption, il revient à la HALC, dans le cadre de la politique nationale de lutte contre la corruption en préparation et de l’écosysteme national de lutte contre la corruption, d’assurer le leadership opérationnel de la mobilisation générale contre la corruption, avec toutes les parties prenantes de la collaboration nationale et du partenariat public-privé », a déclaré Charles DUCHAINE.

La signature de ce Mémorandum d’entente a également donné lieu à une conférence-débat sur l’AFA (schéma du dispositif Anticorruption ; piliers, missions et compétences) et la HALC (types de corruption ; corruption et développement humain durable ; réponse nationale face à la corruption, situation, engagement politique, approche systémique et renforcement de l’infrastructure juridique de la gouvernance et de la lutte contre la corruption; rôle, place et développement de la HALC dans l’écosystème national de lutte contre la corruption.

Du côté de la délégation française, l’engagement de l’instance dirigeante, la cartographie des risques, la gestion des risques constituent les piliers de l’AFA. Cette dernière a pour missions la Prévention (code de conduite, formation et évaluation des tiers) ; la Détection (Alerte interne, Contrôle et celui comptables) ; la  Remédiation (Définition des mesures correctives, Régime disciplinaire). Ses compétences sont autant élargies concernent l’analyse des audits engagés par le Gouvernement dans tous les secteurs de la vie nationale, etc.

Les deux parties s’engagent à mutualiser leurs efforts pour tenter de combattre ce fléau qui gangrène dans la société congolaise.

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