Le lancement officiel des épreuves écrites du baccalauréat général a été effectué, ce 21 juillet 2020 à Brazzaville, par le Ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation Anatole Collinet Makosso. Les 83.489 candidats au baccalauréat général, répartis en 261 centres sur l’ensemble du territoire national, session de juillet 2020, sont entrés en lice avec l’épreuve des mathématiques.

A Brazzaville, ils étaient 42.089 dont 7242 candidats libres à affronter cet examen d’État. Examen qui leur ouvrira les portes de l’Université.

Après le centre lycée de la Révolution dans le 5e arrondissement Ouenzé, le Ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation Anatole Collinet Makosso, accompagné de la Ministre de la jeunesse et de l’éducation civique, du préfet de Brazzaville, du Maire de Brazzaville, des parlementaires des commissions de l’éducation et autres personnalités en charge des questions de santé, s’est rendu au lycée Chaminade dans le 3è arrondissement Poto-poto, pour s’assurer des bonnes conditions de travail et du bon déroulement des épreuves dans le strict respect des mesures préventives contre le Coronavirus.

Partout où il est passé avec cette forte délégation, le Ministre Anatole Collinet Makosso a exhorté les candidats pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes pendant ces quatre(04) jours en vue de garantir la réussite, malgré la difficile situation de crise sanitaire due à la Covid-19.

«S’il y a un avantage à tirer, c’est la capacité de résilience de nos enfants et leurs capacités à faire face aux difficultés. Donc, il n’y aura pas une influence négative mais plutôt une influence positive parce que le Coronavirus que nous avons transformé en opportunité, nous a donné l’occasion d’expérimenter un certain nombre d’outils qui ont été aux bénéfices des élèves notamment les cours qu’ils ont suivi via le numérique, la télévision, les médias, les cours polycopiés. A titre personnel, ils pourront être fiers d’avoir affronté et bravé la pandémie à Covid-19 », a-t-il indiqué.

Aussi, a-t-il poursuivi que cette motivation du Congo d’organiser les examens tient compte de «l’obligation constitutionnelle de garantir l’épanouissement de la jeunesse, le droit à la santé et le droit à l’éducation ».

Par ailleurs, concernant les candidats qui n’avaient pas retrouvé leurs noms à la dernière minute ou qui se disaient avoir oublié, souvent considérés comme ceux qui passent par des artifices frauduleux, le Ministre du MEPSA a fait savoir que «des centres supplémentaires ont été ouverts pour mettre ces élèves, puisqu’il faut donner la chance à tout le monde ».

Déplorant les actes de vandalisme et de violence posés par certains élèves à la veille du BAC 2020 dans la ville de Pointe-Noire, la Ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Civique Destinée Hermella Doukaga a laissé entendre que ces derniers, peu importe le souci majeur, devaient plutôt se rapprocher des services habilités pour trouver des solutions adéquates car «le moyen de la violence n’est plus admissible. Il y a des moyens de recours qui existent lorsqu’on se sent lésé. Quelle que soit la cause qu’on revendique, aucun acte incivique n’est défendable ».

Débuté ce 21 juillet, cet examen d’État de Baccalauréat général 2020 prendra fin le 24 de ce même mois.