La problématique du Projet d’appui à l’Amélioration du Système Éducatif (PRAASED) et d’autres sujets en matière d’éducation ont été au centre de l’entretien que le Ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc MOUTHOU, a eu il y a quelques jours à Brazzaville, avec la Directrice Sectorielle de l’éducation pour la Banque Mondiale Région Afrique de l’Ouest et du Centre, SCHEREZAD Joya Monami Latif. Une visite à l’entrepôt de l’INRAP s’en était suivie où est stocké le matériel éducatif et pédagogique de tous les cycles respectifs.

Le PRAASED, certes, a connu son épilogue sur une note positive et efficace, mais il n’en demeure pas moins vrai qu’il faille se projeter sur d’autres projets éducatifs, selon elle. « Nous avons aussi discuté du prochain projet de la Banque Mondiale avec le MEPPSA. Nous allons soutenir les états généraux, toutes les stratégies et vision du Gouvernement dans le secteur de l’éducation », a dit la responsable Sectorielle de l’éducation pour la Banque Mondiale.

L’échange avec la Directrice Sectorielle de l’éducation pour la Banque Mondiale Région Afrique de l’Ouest et du Centre, a rappelé le Ministre MOUTHOU, a permis également de faire le point sur différentes problématiques liées au système éducatif congolais, en partant de la mise en place des COGES ou du prochain projet sur lequel les deux parties sont travaillent, les conclusions ou résultats attendus des états généraux de l’éducation, ou aussi de la production des programmes éducatifs qui vont être aussi distribués dans les différents départements, et mis gracieusement à la disposition de chaque élève à la prochaine rentrée de classe. Après avoir évoqué la question du personnel enseignant et du déficit qui perdure, le Ministre a précisé qu’ils sont à pied d’œuvre pour réduire de façon significative son impact dès l’année prochaine.

« Il s’agira de saisir cette opportunité que le Chef de l’Etat nous accorde chaque année pour dire à tous les candidats qui postuleront au recrutement à partir de cette année 2023 et que tous ou presque qui seront retenus, devront servir dans les salles de classes », a-t-il déclaré. « Normalement, ça devrait partir du public au privé. Chaque enfant de notre système éducatif devrait pouvoir bénéficier des cahiers d’activités pour travailler et les enseignants des programmes pédagogiques nouveaux mis en place pour que nous puissions arrimer et adapter l’apprentissage au contexte environnemental aux apprenants de notre pays », a-t-il souligné.

Ces programmes éducatifs partent du primaire jusqu’en classe de 3è avec l’appui des cahiers d’activités.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Résoudre : *
7 − 7 =