A l’initiative du Comité de Coordination Nationale, a été organisé, le 17 janvier 2023 à Brazzaville, un dialogue national dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA, la TUBERCULOSE, le Paludisme et le Renforcement des Systèmes Résilients et Pérennes pour la Santé. La rencontre a pour objectif de permettre aux représentants des secteurs public et privé, acteurs de la société civile, responsables des associations exposés au VIH, experts nationaux et internationaux, partenaires techniques et financiers, agences du Système des Nations-Unies, de mener des réflexions afin de dégager des priorités nationales en matière de riposte contre les différentes maladies citées. Ce qui donnera lieu à la finalisation du processus d’actualisation des plans stratégiques nationaux pour les trois maladies, condition sine qua none pour le Congo de solliciter les financements au Fonds Mondial.

Pour Valérie MABA, Présidente du Comité de Coordination Nationale (CCN), il s’agira pour les participants de tirer les leçons en évaluant le travail réalisé quelques jours avant à propos de ces maladies mentionnées.

Dans son allocution d’ouverture, le Ministre de la Santé et de la Population, Gilbert MOKOKI a rappelé que le Congo avait créé un Comité de Coordination Nationale en 2003 et s’est engagé depuis 2005 dans un partenariat avec le Fonds Mondial. Depuis lors, ce partenariat a permis d’obtenir des financements des projets de lutte entre lesdites maladies pour un montant global d’environ 100 milliards de FCFA. A cet effet,  « l’utilisation rationnée de  ces financements appelle à l’organisation des dialogues-pays, cadres à travers lesquels toutes les parties prenantes à la lutte contre le VIH/SIDA , la Tuberculose, le Paludisme, mettent en commun leur expérience et contribuent à définir les programmes et les services qui répondent en mieux aux besoins des populations affectées. Les échanges entre les différentes parties dégagent de façon conensuelle les priorités nationales sur la lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose et le Paludisme ; priorités qui font l’objet de la requête des financements à soumette au Fonds Mondial », a-t-il indiqué.

Dans ce sens, la résolution des problèmes de santé qui mine la population congolaise a toujours été au cœur des actions du Gouvernement, a-t-il évoqué car selon lui  « les  financements du Fonds Mondial viennent en appui au Gouvernement dans ses efforts de réduction de ces maladies ainsi que dans  le renforcement du système de santé ».

 Remerciant les  partenaires techniques et financiers multilatéraux et bilatéraux, particulièrement le Fonds Mondial qui a alloué au Congo la somme de 71.680.023 euros pour la période 2023-2025, les  agences du Système des Nations-Unies pour leur accompagnement multiforme, il n’a pas manqué d’inviter le Directeur Exécutif National de lutte contre le VIH/Sida, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies, les Chefs des programme de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme de mettre en exergue leur savoir-faire et leur leadership de façon à finaliser le processus d‘actualisation  des plans stratégiques nationaux pour les trois maladies, condition sine qua none pour soumettre la demande de financement du Congo au Fonds Mondial dans les délai requis.

Malgré les progrès réalisés dans la lutte contre ces trois maladies, il est important de rappeler que le Paludisme reste la première cause de morbidité et de mortalité des enfants en dehors de la période prénatale. Le VIH/SIDA est parmi les premières causes des décès des adultes. Le chemin est encore long pour l’atteinte des objectifs de d’élimination de ces trois maladies fixée à l’horizon 2030.