Le mot d’ordre de grève décrété le 20 février et qui a pris effet dès le mardi 21 février 2023 sur l’ensemble du territoire national a été suspendu. La décision a été prise lors d’une concertation entre le Gouvernement (Ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation et celui de l’Enseignement Technique et Professionnel) et les Plateformes Syndicales de l’Enseignement National (PSEN et FUSYNEC). Ces dernières demandent à l’ensemble du personnel enseignant de renouer avec le travail dès ce vendredi 24 février 2023 à 7h00 sur tout le territoire national.

La cause de leurs revendications, “ le paiement intégral des rappels de la solde d’activités ; la publication de l’arrêté interministériel fixant les montants des primes et indemnités, conformément aux articles 54 et 55 du Statut Particulier des agents et cadres de l’éducation nationale ; la tenue des commissions administratives paritaires ” .

Pour trouver les solutions idoines aux revendications socioprofessionnelles des enseignants, Jean Luc MOUTHOU et Ghislain THIERRY MANGUESSA EBOMÉ n’ont pas baissé les bras.

Ainsi donc, après des échanges fructueux sur les revendications citées ci-dessus, les deux parties ont vite trouvé un compromis.

« S’agissant du point N°1, les deux parties s’engagent à soumettre la résolution de cette question au Premier Ministre, Chef du Gouvernement à travers la fiche y relative déjà établie. Concernant le point N°2, le Gouvernement de la République s’engage à tout mettre en œuvre pour actualiser le projet d’arrêté existant et de l’évaluer sur le plan financier en vue de le soumettre à l’examen du Conseil de cabinet dans les délais raisonnables.
A propos du point N°3, les deux parties se sont accordées sur la départementalisation des CAP des le mois de Juin 2023 et de faire publier tous les textes qui sont dans le circuit d’approbation »
, a indiqué le relevé des conclusions de cette concertation entre les deux parties.

Les deux parties se sont convenues de respecter les termes du présent relevé des conclusions.

« Les conclusions auxquelles nous avons abouti ne sont pas du tout décevantes parce que toute possibilité a été donnée pour que dans un délai raisonnable, nous ayons satisfaction. Dès demain les enseignants peuvent vaquer à leurs occupations professionnels », a déclaré le Coordonnateur des Forces Unies des Syndicats de l’Enseignement, Daniel NGAMI

Les plateformes syndicales de l’enseignement national ont dit poursuivre le dialogue avec le Gouvernement par rapport à ces conclusions prises.