Le Ministre de l’Économie, du Plan , de la Statistique et de l’Intégration Régionale Mme Ghislaine Ingrid Olga Eboucka-Babakas a tenu le 15 octobre à Brazzaville une réunion avec la commission technique chargée de l’élaboration du pnd 2022-2028 en vue de s’assurer que toutes les actions prevues se déroule normalement.
A l’issue de cette réunion, le Conseiller à la régulation économique dudit ministère M. Bernard ngazo a mis en évidence l’objectif de cette réunion.
« Cette réunion fait partie d’un ensemble d’outils de suivis de la mise en œuvre du PND. Mme la Ministre a décidé de gérer ce plan comme un projet et lorsqu’il ya un projet, il ya des objectifs ,des moyens qu’on met on place ,il ya des des indicateurs de suivis pour voir l’évolution du projet. Aujourd’hui nous avons fait le point sur chacune des organisations pour s’assurer que tout ce qui est mis en place se déroule selon un calendrier préétabli permettant d’atteindre la finalité dans le temps imparti « , explique t-il.

L’ensemble des commissions qui ont été mises en place sont à pieds d’œuvre, parmi celles-ci, la plus importante, celle chargée de mobiliser les investisseurs sachant que dans ce plan, nous mettons l’action sur la diversification économique et cette diversification est l’œuvre du secteur privé. Donc, poursuit-il, l’idée c’est d’associer en amont tous les investisseurs pris en compte dont les attentes sont intégré dans ce plan de manière qu’on s’assure qu’ils vont accompagné le déploiement de ce plan.
Prévu pour un mois, ces travaux, à en croire le Coordonnateur technique d’élaboration du PND2022-2026, M. Franck Corneille Mampouya-M’bama, avancent vite, surtout que le traitement se fait selon les orientations des ministres et la collecte documentaire. Aussi, a-t-il précisé que les experts et la coordination nationale vont se réunir d’ici peu pour élaborer le premier draft qui sera transmis à la Task force avant de le soumettre au Parlement.
«La Task Force a fixé un calendrier. Par rapport au temps, nous sommes obligés de nous multiplier en quatre pour avoir ces données. Nous manquons de temps pour fouiller dans les archives et sommes obligés de faire recours aux données de la Banque mondiale ou des ministères» , a-t-il indiqué, puisque les experts, dans la mise en œuvre de ce plan, rencontrent quelques difficultés liées au temps pour recueillir les données.
» Nous avons donc fait le point pour chacune des action, les travaux se déroulent normalement, certaines commissions sont même en avance, nous sommes sûr de pouvoir tenir les délais dans les temps imparti « , a rassuré M. le Conseiller Bernard Ngazo. (DIAK-Audrey)