Le projet « Estimation de la déforestation et de la dégradation des forêts et des moteurs directs actuels et historiques associés à ces processus à l’aide de SEPAL », qui permettra au Congo de développer une méthodologie standardisée pour l’estimation de la déforestation de la dégradation des forêts du moteur à l’origine en vue de consolider ses engagements pris au niveau international sur le climat et le processus REDD+ , a été lancé ce 07 février 2022 à Brazzaville par la Ministre de l’Economie Forestière Mme Rosalie MATONDO. S’en est suivi entre elle et Mme Yannick Ariane RASOARIMANANA, Représentante de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO) Congo, la signature du protocole d’accord du projet « Renforcement du Potentiel en Bois Energie Durable en République du Congo_PROREP Bois-Energie » qui va permettre la mise en place de 2700 hectares de plantations forestières, grâce aux financements du CAFI.

Le congo a adhéré en 2008 au processus de réduction des émissions des gaz à effet de serre dus à la déforestation et la dégradation forestière, incluant la gestion durable, la conservation de la biodiversité et l’accroissement des stocks de carbone, en sigle REDD+.

Pour la Ministre de l’Économie Forestière, ces activités liées en grande partie à l’économie et à la vie des populations, avec un fort impact négatif sur la couverture forestière, doivent désormais être conduites en respectant les piliers de développement durable à savoir le développement socio-économique lié à la préservation de l’environnement.

« Réduire ou limiter la déforestation et la dégradation forestière suppose, dans le contexte de développement durable, la prise des mesures palliatives et le développement des actions appropriées, visant à diminuer l’impact des activités anthropiques sur les forêts et à minimiser leurs effets sur l’environnement en général. Ces mesures et actions incluent un suivi des changements de couvert forestier ainsi que le renforcement du contrôle environnemental et social des activités qui y sont menées, ce, avec des outils appropriés » car « grâce aux outils de pointe identifie et notamment l’outil sépale le congo sera mieux armé pour faire un suivi régulier des émissions et des réductions des missions liées au programme de réduction des missions presque voilà et un suivi de changement de couleur forestier et une analyse des tendances dans les ondes de tourbière. J’ai donc la ferme conviction que les résultats de ce projet vont contribuer à la à mettre en place dans notre pays une politique qui encourage et les superpositions compatibles d’usage des terres et l’utilisation rationnelle des ressources naturelles et qui permet le développement des activités alternatives en faveur des communautés locales et population » , a déclaré Rosalie MATONDO, exprimant au nom du Gouvernement congolais sa gratitude à l’endroit de tous les partenaires techniques et financiers qui s’investissent à travers leur accompagnement.

Le Congo, la FAO Congo et le CAFI s’engagent ensemble à contribuer à la lutte globale contre le changement climatique…

Financé par le CAFI (Initiative pour la Forêt d’Afrique Centrale) à hauteur de sept (07) millions USD dans le cadre de la Lettre d’Intention signée entre cette institution et la République du Congo, le projet PROREP Bois-Energie est exécuté par le Ministère de l’Économie Forestière, accompagné par la FAO, comme agence fiduciaire.

A travers ce projet, le Congo, à entendre la Ministre Rosalie Matondo, vise d’atténuer la pression anthropique sur les forêts naturelles en réduisant la déforestation et la dégradation des sols ; d’assurer un meilleur approvisionnement de ses principales villes en bois d’énergie ; de préserver et enrichir la diversité biologique ; de lutter contre la sécheresse, les érosions et la dégradation des sols ; de créer une plus grande capacité nationale de séquestration du carbone dans le contexte de l’atténuation des effets du changement climatique ; d’assurer l’émergence de l’économie verte et de la croissance soutenue, à la fois comme moyen efficace de mise en œuvre et une déclinaison du développement durable, dans le contexte de la lutte contre la pauvreté.

Signature d’accord de Protocole PROREP Bois-Energie entre les 02 parties.

« Le projet de renforcement du potentiel en bois énergie durable en République du Congo, en sigle PROREP Bois-Energie, dont nous venons de signer le Protocole et le document de projet, fait partie de la volonté politique affiche de maintenir le couvert forestier national et la capacité de séquestration de carbone à travers les forêts plantées. Grâce au financement de CAFI, le PROREP Bois-Energie va permettre la mise en place de 2 700 hectares de plantations forestières, pour plus de 500 bénéficiaires et la réduction de 830 230 tech CO2, la création de nombreuses emplois pour la jeunesse. Les résultats de ce projet devrait constituer une partie de la réponse aux besoins croissants on boit l’énergie des populations du congo et à la nécessité d’optimiser les rendements de production agricole avec des systèmes de production climato-intelligents » , a-t-elle indiqué.

Ainsi, elle a appelé l’équipe de mise en œuvre au sens de responsabilité afin que les activités programmées soient réalisées conformément au planning établi.

Échange de parapheurs entre Mme Rosalie MATONDO et Mme Yannick Ariane RASOARIMANANA

Félicitant le Ministère de l’Économie Forestière, l’ensemble des experts internationaux et nationaux pour le travail abbatu concernant ce dossier, Yannick Ariane RASOARIMANANA, Représentante de la FAO au Congo a déclaré que la signature du projet PROREP s’inscrit pour que des alternatives durablesnaux pratiques actuelles en matière de Bois-Energie soient adoptées.

« La mise en œuvre effective de ce projet qui durera 5 ans contribuera à la mise en place de cette de 2 700 hectares de plantations agroforestières dans les départements du Pool et des Plateaux en vue d’approvisionner la ville de Brazzaville en bois-énergie durable et améliorer les conditions de vie des populations. Ce projet, qui confirme une fois de plus l’engagement de la République du Congo dans l’effort mondial de réduction des émissions de gaz à effet de serre, contribuera à l’atteinte des ODD 13, 14, 15 et 17 et pour lesquels, entre autres, se souscrit le nouveau cadre stratégique de la FAO 2022-2031 qui s’articule autour de 4 piliers à savoir : « Meilleure Production, Meilleure Nutrition, Meilleure Environnement, Meilleure condition de Vie » , a-t-elle souligné, avant de réitérer l’engagement de la FAO à soutenir le Congo.

A noter que le lancement du premier projet et la signature du second projet s’inscrivent dans le but de soutenir le Gouvernement congolais dans la gestion durable des ressources naturelles, la lutte contre les changements climatiques et l’amélioration des conditions de vie des populations.