Les deux (02) auteurs, Jean Rodrigue Ngakosso et Dagmar Mabika Babongui Niama ont présenté et dédicacé le fruit de leurs écritures. Il s’agit pour le premier des ouvrages « Le collier de la mort » et « Les larmes d’une mère » puis pour le deuxième « La dernière injection » ; tous publiés à la maison d’édition Hemar que dirige le Pr Mukala Kadima-Nzuji.

Le premier ouvrage de Jean Rodrigue Ngakosso intitulé « Le collier de la mort » aborde plusieurs aspects de la vie en société , parmi lesquels : la convoitise et ses conséquences, les partisans du moindre-effort, la vie des étudiants étrangers à Dakar (Sénégal), les comportements relatifs au fait de vivre au-dessus de ses moyens, le brassage culturel avec des expressions en wolof, etc.

Ce roman, a indiqué l’auteur, relate l’histoire d’une jeune fille de vingt ans, dénommée Naudy, qui découvre un beau jour que ceux qu’elle croyait être ses parents ne l’étaient pas et qu’en réalité, elle avait été abandonnée à sa naissance, au bord de la rivière Madoukou. Elle entreprend des recherches pour connaître ses vrais parents. Elle se tisse des liens d’amitié avec Helena, sa voisine du quartier, issue d’une famille aisée. Toutes les deux vont fréquenter le même lycée, obtenir le baccalauréat et se rendre à Dakar pour leurs études supérieures. Contrairement à Helena, une fille intelligente, posée et soucieuse de son avenir, Naudy est capricieuse, prétentieuse, cupide et frivole. C’est cette cupidité et cette frivolité qui la conduisent à mener une vie de débauche et à dérober un collier magique qui procure la fortune mais aussi la mort.

Dans ce livre, l’auteur interpelle raisonnablement la jeunesse congolaise et d’ailleurs ; une jeunesse qui convoite tout et veut tout avoir de manière précipitée…

Dans le second roman « Les larmes d’une mère » qui comprend 70 pages, l’auteur rend hommage aux femmes qui supportent le poids de la souffrance que procurent les fausses couches et dont, au bout du compte, finissent par donner naissance après avoir gardé espoir.

A travers ce livre, Jean Rodrigue Ngakosso raconte l’histoire d’une femme malheureuse qui vivait avec son mari dans le village Obessi (Tchikapika). Après plusieurs fausses couches, son mari désespérait de devenir père. Il décida de ne plus partager le lit conjugal avec sa femme jusqu’au jour où celle-ci demandera le divorce. Pendant toute cette période qu’ils ne partageaient plus le lit conjugal, sa femme ressentait des malaises. Un jour, sous l’arbre planté dans leur parcelle, elle poussa des cris qui alertèrent le voisinage. Les femmes accoururent pour lui porter secours. Leurs cris annoncèrent la venue d’un enfant mâle. C’était un fils tant attendu. Il n’avait aucune ressemblance avec son père. Il fut appelé Matoubou.

De son côté, Dagmar Mabika Babongui Niama, présentant l’ouvrage « La dernière injection » de 243 pages, met en exergue l’histoire d’un homme atteint de mal étrange qui se bat contre la maladie. Soutenu par son épouse, ses filles et sa foi inébranlable en Dieu, il ne perds pas espoir et continue à mener son combat jusqu’à la dernière injection, en somme jusqu’à son dernier souffle. Et ce combat, il le mène certes pour lui-même, mû par l’instinct de survie, mais aussi et surtout pour sa famille.

Ce récit de vie, à en croire l’auteure, se définit comme une biographie romancée qui raconte deux (02) vies plutôt qu’une, celle du père agonisant et celle de la narratrice face à la mort. Il fait référence à la dernière injection au cours de laquelle le personnage principal dans mon le père est parti. C’était un insuffisant-rénal qui était branché à une machine pour pouvoir être dialysés mais malheureusement s’en est allé au cours d’une injection notamment la dernière. « Ce livre exprime très bien ce qu’a été sa vie de bout en bout, une lutte acharnée pour la vie. On donne tout pour vivre », a-t-elle martelé

A l’issue de cette cérémonie de présentation et de dédicace, les deux (02) auteurs ont exprimé leur joie et ont remercié le public qui a non seulement répondu présent mais a aussi marqué sa participation à travers des pertinentes questions posées.

« La maison d’édition Hemar se félicite du travail fourni et de la confiance que les deux auteurs lui ont accordé. Le principe aux éditions Hemar, c’est d’encourager aussi les jeunes à l’écriture qui reste un éternel apprentissage» , a conclu le Pr Mukala Kadima-Nzuji, après avoir fait la critique littéraire des trois (03) ouvrages.

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