La Haute autorité pour la Bonne gouvernance (HALC ) a initié, le décembre 2022 à Brazzaville, une session de sensibilisation et de renforcement des capacités des organisations de la société civile à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées à l’attention de ces acteurs.
Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre des missions de la HALC (campagnes d’information, de sensibilisation) dont l’objectif est de prévenir et combattre ce fléau qui bat de l’aile dans la société congolaise.
Dans son mot de circonstance, le président de la HALC, Emmanuel OLLITA ONDONGO, s’est dit satisfait de la motivation participative des cadres de la société civile à cette rencontre; ce qui démontre à n’en point douter leur volonté à contribuer à la réalisation des objectifs définis dans le projet de société du Président de la République et à la réussite des missions confiées à la HALC par l’Etat congolais.
« Aujourd’hui 16 décembre 2022, s’ouvre devant le Conseil Consultatif de la Société Civile et des Organisations Non Gouvernementales la 9ème séance de la campagne de proximité de la HALC. Nous avouons sans risque de nous tromper qu’au fur et à mesure mesure de chaque étape que nous traversons, une lueur d’espoir s’installe. Nous avons le devoir de baliser la voie de l’émergence. Or, il est incompatible de sauver d’un côté l’émergence d’un pays et de l’autre entretenir dans ce même pays les antivaleurs comme la corruption, la concussion, la fraude j’en passe. Le seul secret pour y arriver, c’est le changement de comportement des filles et fils de ce beau pays que nous aimons tous », a-t-il martelé.
Ainsi, définissant ces concepts d’antivaleurs, il a rappelé que l’amélioration considérable de l’indice de perception de la corruption (IPC) dans un pays, attire toujours avec succès les investisseurs car elle fait l’image d’un pays en dehors de ses frontières. « C’est pour vous rassurer qu’il n’y a pas de congolais qui sont plus que les autres, c’est devant cette réalité que s’impose la notion de TOLÉRANCE ZÉRO. La HALC déclare que la récréation terminée. La fin de la récréation devra céder sa place à la gestion saine des deniers publics, la transparence, au respect de la chose publique et à la restauration de l’autorité de l’état. C’est ainsi que tout Congolais là où il se trouve devra contribuer à la réussite de cette lourde tâche », a renchéri Emmanuel OLLITA ONDONGO, invitant les membres de cette société civile à s’engager intensément dans cette lutte.
Intervenant à son tour, le Secrétaire Permanent du Conseil Consultatif de la société civile et des ONG, Germain Cephas EWANGUI a signifié que la corruption, a sa dimension passive, celle du corrompu et sa dimension active celle du corrupteur. Elle produit toutes les formes d’effets néfastes entraînant une totale désarticulation sociale, engendrant par conséquent, les pires violations des droits humains. D’où, l’urgence de les relever, a-t-il évoqué.
« C’est le lieu de souligner utilement le rôle et la place des organisations de la société civile dans la lutte contre ce fléau. A l’échelle internationale, ce sont les organisations de la société civile qui aident les organismes de coopération intergouvernementales, les différents Etats à avoir des donnés chiffrées sur la situation de la corruption à l’échelle mondiale et aident par leurs expertises à l’ampliation de la lutte contre ce fléau. Au niveau du Congo, les organisations de la société civile, représentantes des intérêts des populations, sans prétentions de supplanter les différentes institutions de l’Etat mais, agissant comme partenaires de première ligne, ont la responsabilité de rappeler, d’exalter les valeurs républicaines de l’Etat, celles universelles, de promouvoir les normes, le tout pour obtenir le retour à un ordre désirable pour tous. Cette activité est donc la bienvenue », a-t-il indiqué.
A cet effet, le Conseil Consultatif de la société civile s’est engagé à soutenir les efforts déployés à ce jour par la HALC et entend tout mettre en œuvre pour aider les organisations de la société civile spécialisées sur cette thématique à se constituer en une plateforme solide dans l’optique de travailler au jour le jour à l’amélioration de l’indice de perception de la corruption au Congo ; ceci en appui aux dynamiques engagées par les différentes institutions.


Après cette série de communications faites, les participants ont longuement échangé sur la notion de corruption et tous les actions assimilées Ils ont pris connaissance des stratégies mises en place par la HALC pour conduire au mieux cette bataille, ont eu des donnés juridiques disponibles; ce qui permettra à ces acteurs d’apporter dans la mesure du possible leur contribution contre ce mal qui se veut intolérable, au regard de ses conséquences dramatiques sus-indiquées.


La Haute Autorité de Lutte contre la Corruption dispose d’un numéro vert opérationnel, le 1023 dont l’utilité est de les contacter pour donner toutes informations.