Deux ans déjà, le Juriste de formation spécialisé en Droit International Public et Droit Humanitaire, Richard Ossoma-Lesmois intervient auprès des personnes drépanocytaires en Afrique centrale ( République démocratique du Congo, Cameroun, Congo-Brazzaville). Il s’engage à dévoiler les grands axes du Programme National de Lutte contre la Drépanocytose soumis par ailleurs aux autorités de la République du Congo.

L’essentiel de son action porte sur deux axes : Aide aux médicaments pour un traitement trimestriel Drépanocytose. Car en Afrique centrale, où plus de 40% de la population atteinte par la Drépanocytose, le coût des médicaments en cas de crises ou hématies affectant un enfant drépanocytaire s’élève à 80 mille voire cent mille francs CFA. En RDC, plus de 1470 enfants drépanocytaires recensés en 2021 dans la ville de Gbadolité sont abandonnés à leur triste sort. Une consultation médicale coûtant en moyenne, 12 dollars. Les familles défavorisées ne peuvent faire face aux dépenses de santé. Tant, la pauvreté mine. A cela faut-il ajouter le manque de sécurité sociale et l’absence des mécanismes publics de prise en charge des personnes drépanocytaires.

Le second axe d’intervention de l’écrivain engagé, le soutien scolaire pour les adolescents et les jeunes filles en formation professionnelle, la sensibilisation du public autour des complications de la maladie par des colloques et campagnes diverses, le don de sang.

En deux ans d’activités, l’écrivain humaniste Richard Ossoma-Lesmois 45 ans et son groupe de travail animé par le Docteur Luxembourgeois Ivan Ghyssaert, 70 ans, sont présents dans trois pays d’Afrique centrale. Ils suivent deux adolescents en RDC dont Modeste Midelkepe, âge de 19, actuellement en formation d’infirmier à Kinshasa et Christ Yoka. Au Cameroun, Mboussi, 28 ans, souffre d’ulcère des pieds, de la nécrose et la tête fémorale. Enfin, au Congo-Brazzaville, trois petites filles de 7 à 10 ans, anémiques dont enfant Kitoundou, 7 ans, enfant Samba huit ans et demi, vit avec son père sans emploi à Pointe-Noire. En plus de deux adolescents.

En 2021, plus de 600 mille personnes dans le pays souffrent des formes sévères de la drépanocytose. La majorité d’enfants atteints par les formes sévères d’anémie meurent avant l’âge de 9 ans. Les décès survenus suites à une infection du sang grave.

L’implication de l’écrivain Richard Ossoma-Lesmois dans la cause de santé publique Drépanocytose envers les personnes précaires a commencé avec sa participation à la célébration de la Journée Mondiale de lutte contre la Drépanocytose le 19 juin 2019 organisée à l’ambassade de la République du Congo à Paris, aux côtés des associations de terrain, mais aussi, des expériences des personnes d’ethnie africaine et antillaise autour de l’auteur.
 
 Par rapport aux institutions, l’écrivain engagé a initié, en Septembre 2021, Un Programme (national) de lutte contre la Drépanocytose qu’il a transmis, aux autorités du Congo-Brazzaville par l’intermédiaire de la Députée maire de Kintélé, Stella Sassou Nguesso. Hormis sa qualité de membre de la Commission Santé, famille, genre et environnement de l’assemblée nationale, l’élue locale et fille cadette du Chef de l’État congolais, est aussi proche de la Première dame du Congo-Brazzaville et du Premier Ministre.

La parlementaire Stella Sassou Nguesso initié une proposition de Protocole de santé relatif à l’amélioration de l’accueil et la prise en charge des patients drépanocytaires dans tous les établissements de soins du Congo-Brazzaville. Un  atout important pour pousser les gouvernants congolais à prendre suffisamment en charge, la préoccupation majeure de santé publique que constitue la lutte contre la Drépanocytose, selon d’ailleurs, les Recommandations de l’OMS formulées en 2009, à l’adresse des pays d’Afrique subsaharienne fortement touchés par la maladie.

Le Programme initié prévoit l’installation d’un système de dépistage systématique des enfants dès la naissance, la création d’une sécurité sociale pour les pathologies de longue durée et les maladies chroniques, les mécanismes de prise en charge des personnes drépanocytaires, enfants ou adultes.
 
A signaler que le document Programme gît au cabinet du ministère de la santé et de la population depuis le jeudi 5 mai 2022. Les aveux du ministre de la santé ont d’ailleurs, confirmé l’enquête menée par le groupe de travail auteur Richard Ossoma-Lesmois dont le rapport d’activités 2021 pointait à juste titre qu’un Congolais sur quatre était porteur du gène drépanocytaire. Tant, la maladie est présente sur tous les départements du territoire national à quelque degré près.
 
Autre recommandations contenues dans le programme national de lutte contre la Drépanocytose, la redynamisation du Centre national de transfusion sanguine (au Congo-Brazzaville) en vue de le transformer en véritable banque d’organes, fort d’outils technologiques acquis pour la biologie médicale. Dans la même optique, depuis juin 2020, un don du matériel médical Analyseur sanguin et Test anémie de type ABX S60, commandé à la société Horiba médical Montpellier, est en cours de livraison au bénéfice du Centre de Référence pour la Drépanocytose CHU-Brazzaville.
 
Maladie génétique du sang la plus répandue au monde, la drépanocytose engendre une forte mortalité infantile et chez les jeunes de moins de 34 ans en Afrique subsaharienne. Au Congo-Brazzaville, plus d’un million 300 mille personnes touchées par la maladie. Dix millions en République démocratique du Congo. Chaque année, 2000 enfants meurent au Cameroun par la Drépanocytose.

Sensibilisant à propos de la drépanocytose, l’écrivain Richard Ossoma-Lesmois a publié les ouvrages ci-après : Passez le test ; l’électrophorèse m’a sauvée, éditions Muse 2021 ; Stigmatisé, Drépa saute la vie ; Réussir sa vie malgré la drépanocytose, L’Harmattan 2020.