L’école privée Complexe scolaire Camara Laye, située dans le 4è arrondissement Moungali à Brazzaville a organisé, ce samedi 24 avril 2021, un procès fictif intitulé “Procès Humanité contre COVID-19”, en présence d’élèves, parents d’élèves, personnel de l’école et un public curieux. La tenue de ce procès a permis de condamner le Coronavirus en le qualifiant de catastrophe humanitaire mondiale, de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial et est donc appelé à disparaitre définitivement sans possibilité de renaissance.

Les élèves de cette école privée se sont glissés dans la peau des juges, avocats et prévenu pour incarner ce procès fictif où chacun a joué pleinement son rôle. L’auditoire, composé, de parents d’élèves, élèves et bon nombre de personnes curieuses, a vécu une expérience enrichissante au cours de ce procès fictif.

Procédant à la lecture de l’acte d’accusation, Laurine Mpassi, en sa qualité de greffière à ce procès fictif a signifié que « la Cour Pénale Internationale des pandémie accuse le Coronavirus de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial».

A cet effet, pour la partie civile, le coronavirus est à l’origine de plusieurs maux que vit l’humanité; des maux qui ont entraîné et entraînent des impacts négatifs notamment de pertes massives en vies humaines, des répercussions économique dévastatrices, des effets dévastateurs sur le monde du travail ( entre employés et employeurs) avec la fermeture de beaucoup d’entreprises, environ 200 pays confinés, des milliers de personnes plongées dans le confinement, d’autres contraintes de limiter leurs déplacements, des écoles qui ferment, rouvrent de manière progressive, des personnes les plus vulnérables frappées. Un véritable bouleversement d’ordre général !

Par contre, la partie de la défense a remis en cause la thèse formulée par la partie civile en soulignant que l’humanité se détruit elle-même depuis fort longtemps et que ce n’est pas le Covid-19 qui en est à l’origine.

Après plusieurs heures de plaidoirie, d’échanges, de témoignage , la Cour a délibéré en prononçant par ailleurs la condamnation de l’accusé qui n’est autre que le Coronavirus. « Le tribunal condamne l’accusé à la disparition éternelle sans aucune possibilité de renaissance » , a déclaré Jordi Odnzongo, président du tribunal fictif.

Peu avant l’ouverture de ce procès, les participants à cette cérémonie ont vibré au le rythme de la danse traditionnelle, ont savouré la qualité des textes de slam présentés par Mr Yaya Anka, Katos-Katos et Grand requin blanc, puis ont suivi avec attention la lecture d’une scène de théâtre.

Au-delà de l’aspect pédagogique de ce procès, « c’est un exercice qui a permis aux élèves et à l’école Camara Laye d’aider et soutenir le Gouvernement dans la sensibilisation et la lutte contre le coronavirus » , a conclu le promoteur de de cette école privée, Laurent KOY.