La réunion des prix fixés des produits pétroliers en République du Congo au deuxième trimestre 2021 s’est tenue, du 15 au 16 juillet à Brazzaville, sous le patronage du Ministre des hydrocarbures Bruno Jean-Richard Itoua, en présence des responsables des sociétés pétrolières installées sur le territoire congolais. Cette réunion a permis de comprendre qu’au deuxième trimestre 2021, la moyenne des prix fixés des hydrocarbures est de 66,9 dollars baril, pour un différentiel moyen de -1,4 dollar par baril.

Tenant compte du contexte économique mondial que vit bon nombre des pays, les économies du monde, au cours du deuxième trimestre 2021, ont bénéficié des politiques d’assouplissement des restrictions liées à la pandémie à Coronavirus (Covid-19).

C’est pourquoi, les moyennes trimestrielles des prix fixés des hydrocarbures produits au Congo, arrêtées au cours de la réunion des prix du deuxième trimestre 2021, en dollars par baril ont été présentées de la manière suivante : Djéno Mélange: 66,9 ; Nkossa Blend : 67,8 ; Yombo : 76,7 ; Nkossa Butane : 44, 5 et Nkossa Propane : 39,4.

Par contre, en ce qui concerne les moyennes des différentiels des prix des bruts congolais, en dollars par baril, cela se présente comme suit : Djéno Mélange : -1,9 par rapport au brent daté; Nkossa Blend : -0,8 par rapport au brent daté; Yombo : +7,9 par rapport au brent daté; Nkossa Butane : +0,9 par rapport au butane North West Europe; Nkossa Propane : +0,3 par rapport au propane Mont Belvieu.

Pour l’offre et demande mondiales de pétrole: au deuxième trimestre 2021, la demande mondiale de pétrole s’est établie à 94,87 Mbbl/j, contre 93,31 Mbbl/j au premier trimestre 2021, soit une hausse de 1,56 Mbbl/j et de 11,96 Mbbl/j en glissement annuel. L’offre mondiale de pétrole quant à elle, est passée de 92,43 Mbbl/j au premier trimestre 2021 à 94,23 Mbbl/j au deuxième trimestre, soit une hausse de 1,80 Mbbl/j et de 2,22 Mbbl/j en glissement annuel.
Au deuxième trimestre 2021, l’équilibre offre/demande est resté déficitaire de 0,65 Mbbl/j, alors qu’il l’était de 0,88 Mbbl/j au premier trimestre 2021, soit une amélioration de 0,23 Mbbl/j.

« La moyenne des prix des hydrocarbures est de 66,9 dollars par baril pour un différentiel moyen de -1,4 dollar par baril. » , a indiqué le communiqué final sanctionnant les travaux de cette réunion.

A propos du marché de pétrole au deuxième trimestre 2021, le communiqué final des travaux a rapporté que le Brent daté a ouvert le trimestre à 66,19 dollars par baril et l’a clôturé à 76,19 dollars par baril, soit une hausse de 10 dollars par baril. La moyenne trimestrielle du Brent daté a été ouvert de 68,97 dollars par baril, en hausse de 7,85 dollars par baril par rapport au trimestre précédent.

Signature des différents documents …

Perspectives du marché pétrolier au troisième trimestre 2021

Le marché de pétrole, au troisième trimestre 2021, sera influencé par un contexte économique chargé d’incertitudes qui va dépendre des politiques gouvernementales face aux nouveaux variants, du niveau global de l’offre et de la demande de pétrole, de la politique de l’OPEP +, du niveau de stock mondial de pétrole et des marges de raffinage, du niveau de l’économie chinoise ainsi que de la suite des pourparlers entre les USA et l’Iran au sujet du programme nucléaire iranien.

« Les différentes prévisions des prix du baril du Brent daté pour le troisième trimestre 2021 convergent à une moyenne supérieure à 70 $/Bbl (dollars par baril) » , a rapporté le communiqué final.

M. Bruno Jean-Richard Itoua, Ministre des hydrocarbures en République du Congo

C’est dans ce cadre que le Ministre des Hydrocarbures Bruno Jean-Richard Itoua, à l’issue de cette réunion, a félicité l’équipe organisationnelle du comité des prix, les experts et l’ensemble des participants pour la qualité du travail réalisé et les a exhorté à donner le meilleur d’eux-mêmes pour matérialiser, à court ou moyen terme, cette ambition.

« A la lecture du communiqué final, nous avons tous tous compris que la tendance des cours de pétrole congolais reste haussière, malgré le contexte de Covid-19 lié aux effets de nouveaux variants qui demeure préoccupant. Cette embellie des cours des bruts congolais devrait encourager la reprise des investissements dans le secteur amont-pétrolier pour améliorer et optimiser la production pétrolière en République du Congo. Pour valoriser le brut , nous devons envisager nos efforts pour renforcer les outils d’analyse de marché en vue de tirer le meilleur profit des bruts congolais », a conclu le Ministre des hydrocarbures.