Les ateliers de formation des enseignants du cycle primaire relatifs à l’exécution du Projet « EduConservation » dans les écoles primaires pilotes ont été ouverts, ce 24 août 2022 à Brazzaville, par le Ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation Jean-Luc MOUTHOU. En partenariat avec les ministères de tutelle, les écoles, les inspecteurs et les enseignants, le Projet EduConservation vise, à sensibiliser les jeunes à la conservation de la nature et les inspirer à maintenir l’équilibre entre les besoins humains d’un côté et les ressources naturelles disponibles de l’autre.
Fruit d’un Protocole d’Accord signé entre le Gouvernement de la République du Congo et la Fondation Sabine PLATTNER African Charities (SPAC) en 2017, dans le cadre du lancement de la phase pilote du projet jusqu’en 2017, le « Projet EduConservation », dans le triptyque Apprendre-Aimer-Protéger, est un projet panafricain d’éducation à l’environnement qui intègre les messages sur la conservation de la nature positifs et spécifiques à chaque pays dans les programmes scolaires existants des pays africains.
Ainsi, pour l’exécution du Projet dans les salles de classe, dès la rentrée scolaire du 3 octobre prochain, trente (30) écoles pilotes ont été sélectionnées dans certains départements à savoir : 12 écoles pilotes pour Brazzaville ; 6 écoles pour Pointe-Noire; Kouilou, Niari, Bouenza : 6 écoles. Cuvette, Cuvette-Ouest, Sangha, 6 écoles également.
Le Coordonnateur national de la Fondation SPAC, Nazaire MASSAMBA, a déclaré au nom de la Directrice Générale dudit Projet que « le Projet EduConservation se veut panafricain et se développe à l’heure actuelle dans six pays du continent. Son objectif clé, c’est d’intégrer des ressources pédagogiques, afro-centriques, bien documentées sur la conservation de la nature et en lien avec les curricula scolaires qui sous-entendent les stratégies d’éducation nationale des pays africains » car « nous apprécions tous le rôle très important que jouent les enseignants dans l’éducation de nos jeunes afin qu’ils deviennent des citoyens éco-responsables et les leaders africains de demain ».
Le Ministre Jean-Luc MOUTHOU, quant à lui a confirmé que le lancement du projet « EduConservation » est une opportunité qui marque tout son intérêt à arrimer la jeunesse congolaise scolarisée à la modernité et au respect strict de la nature. Le Congo, notre pays, accorde une place de choix aux questions relatives à la conservation de l’environnement et de la biodiversité. Pour lui, les boîtes à Outils « EduConservation », par leur composition, vont constituer désormais, pour les élèves, un support pédagogique important afin de renforcer la lutte contre les changements climatiques. Elles comprennent : des guides pour les enseignants avec des plans de leçons aux contenus liés à la conservation de la nature en harmonie avec les programmes scolaires; des cartes de plantes et de animaux ; des affiches liées à l’environnement; des livres de recit, etc.
« Ces ateliers doivent donc permettre aux enseignants formés de maîtriser le rapport entre Boîte à Outils « EduConservation » et les contenus pédagogiques relatifs aux objectifs généraux et spécifiques des programmes de cycle primaire de l’enseignement. Je sais compter sur le savoir-faire des experts de l’INRAP et ceux de la direction générale du Projet « EduConservation » de donner aux enseignants, à leurs directeurs et aux inspecteurs chefs de circonscription scolaire, toute la matière nécessite. A terme, les enseignants devront être en mesure dans les salles de classe, de faire aimer la nature aux élèves, de les inciter à la protéger et à promouvoir l’équilibre entre les besoins humains de consommation et la conservation de l’environnement. C’est là, l’école du développement durable, là où l’enfant apprend à transformer le monde, selon les règles du droit et à devenir, les maîtres de la nature », a souligné le Ministre, remerciant la Fondatrice de SPAC, Sabine PLATTNER pour son attachement à la nature et à la terre congolaise.


« EduConservation » est une formation des formateurs de la lutte contre la destruction de la Terre. Cette formation concerne non seulement les enseignants de Brazzaville, mais aussi ceux de Pointe-Noire et Ouesso.