Validation du rapport de la revue de la stratégie pour la santé de la Reproduction maternelle,néonatale,de l’adolescent et nutrition.

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Le document de la revue de la stratégie de la santé de la Reproduction maternelle, néonatale, infantile, de l’adolescent et nutrition a été validé le 04 décembre 2021 à Brazzaville, à l’issue des travaux de l’atelier dudit rapport. Cette stratégie, dont le défi majeur est de contribuer à l’amélioration du bien-être des enfants, adolescents et des femmes vivants en République du Congo vise spécifiquement la réduction en 2022 des ratios de mortalité maternelle de 436 décès pour 100.000 naissances vivantes (NV) à 230, néonatale de 21 décès pour 1000 naissances vivantes à 17%, infantile de 36 décès pour 1000 NV à 24 %, et infanto juvénile de 52% à 41%.

Chaque année, quelques 8 millions d’enfants meurent de causes évitables et plus de 350 000 femmes décèdent de complications évitables liées à la grossesse et à l’accouchement. Ces problèmes sont : hémorragies, troubles liés à l’hypertension, infections, avortements pratiqués dans de mauvaises conditions de sécurité et les dystocies.

« Il s’agit de créer les conditions minimales d’une assistance par un personnel qualifié pendant la grossesse, l’accouchement et la période post natale à tous les niveaux de prestation de soins de santé, de renforcer les capacités des individus, des familles, des communautés, de la société civile dans l’amélioration de la santé maternelle et néonatale et de créer des partenariats stratégiques pour renforcer les investissements dans ce domaine. La mise en œuvre de cette stratégie devrait garantir d’ici 2030 un renforcement des capacités institutionnelles du ministère de la santé de la population le renforcement des capacités opérationnelles des différentes structures en charge de en charge de la santé de la mère et de l’enfant et d’améliorer la qualité de l’offre de service en santé de la Reproduction. A 6 ans de la mise en œuvre des ODD et à 4 ans de la mise en œuvre de notre stratégie pour la santé de la Reproduction maternelle, néonatale et infantile, il fallait qu’on s’arrête afin de faire le point du chemin parcouru et d’identifier les points forts et faibles afin d’envisager l’avenir avec plus de sérénité », a déclaré le Conseiller en Santé/OMS le Dr NouhouHamadou, rendant public le message du Représentant de l’OMS à l’occasion de cet atelier de validation.

A en croire, la Directrice de la Santé et de la Reproduction, Dr Makoumba-Nzambi née Mountou Michèle, les problèmes, lors de cet atelier, sont connus et l’espoir y est pour atteindre les objectifs fixés jusqu’en 2022 conformément à l’atteinte des ODD en 2030.

« A cette occasion, nous souhaitons qu’il y ait un triple engagement entre le Gouvernement de la République, les partenaires techniques et financiers ainsi que la population, pour que jamais ne meurt une femme en donnant la vie » , a-t-elle souligné.

Au nom du Ministre de la Santé et de la Population, le Dr Paul Oyere Moké en sa qualité de directeur général de la population a remercié les participants pour le travail abattu et les partenaires techniques et financiers (OMS, Unfpa, Unicef, Banque Mondiale) pour leur appui multiforme dans la lutte contre la mortalité maternelle, néonatale, de l’adolescent et infantile.

« La santé de la Reproduction est une priorité du Gouvernement congolais malgré la pandémie Covid-19. Le Congo n’a plus le droit de manquer le rendez-vous des Objectifs de Développement Durable en 2030. Nous avons des défis à relever à l’orée 2030, il s’agit d’atteindre moins de 70 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes et 12 décès néonatals pour 1000 naissances vivantes » , a-t-il dit.

Aussi, conformément à la recommandation de la Conférence internationale sur la population et le développement tenu à Nairobi en novembre 2019, « chaque pays doit atteindre 4 résultats transformateurs, 0 décès maternels évitables, 0 besoins non satisfaisant en planification familiale, 0 violences basées sur le genre, 0 mutilations génitales féminines. Le rapport de revue de la stratégie intégrée SSRMNA que nous venons de valider a une importance capitale parce qu’il nous permettra d’élaborer un plan stratégique de la santé de la Reproduction maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent qui s’alignera sur le PNDS 2022-2026. La mise en œuvre de ce plan permettra au Congo de réduire les ratio de mortalité maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent en 2026 » , a-t-il conclu, en sollicitant une fois de plus l’appui des partenaires techniques et financiers pour l’élaboration et la mise en œuvre dudit plan.