Vol de tables-bancs à l’école à A. NETO : Jean Luc MOUTHOU s’insurge et se met au chevet des élèves pour une réponse d’urgence.

0
415

L’école primaire d’ António Agostinho Neto située dans le 6ème arrondissement Talangaï (Brazzaville) a été victime d’un vol de près de deux cent tables-bancs, il y a quelques jours de cela. Informé de la situation qui n’arrange pas les élèves qui s’assoient à même le sol pour apprendre, le Ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation Jean Luc MOUTHOU a fait une descente dans quelques établissements scolaires au Nord de Brazzaville, ce 14 février 2023, pour y toucher du doigt. « Nous sommes venus constater et certainement apporter des réponses urgentes à cette préoccupation…» parce que « plus un enfant dans notre pays ne devrait être assis à même le sol », a indiqué le Ministre.

Les faits, selon quelques habitants du quartier, surtout l’agent d’entretien, ne dateraient pas de longtemps. Ces derniers auraient vu dans la nuit, deux (02) moyens roulants de marque kavaki transportant les tables-bancs vers une école privée de la place ; laissant ainsi les enfants à travailler dans des conditions non adéquates.

Une enquête a été ouverte pour mettre la main sur les auteurs de ces actes inciviques, a-t-on appris. Le Ministre, soucieux de l’éducation des élèves, a rappelé que cette école était dotée de tables-bancs depuis 2019, grâce à l’opération coup de poing table-banc qui avait pour pari “ zéro enfant assis à même le sol ” .

« Le constat fait est que de nombreuses salles de classe ne sont plus équipées en tables-bancs, alors qu’il y a quelques années, elles étaient dotées. Certainement, nous allons apporter des réponses urgentes à cette préoccupation parce que les enfants doivent être installés dans de bonnes conditions d’étude et de travail », a dit le Ministre devant ce sombre constat. Aussi, il a encouragé les élèves à avoir de l’espoir, tout en bénéficiant des opportunités, des chances qui s’offrent à eux afin qu’ils puissent, à leur tour, contribuer au développement du Congo.

Après cette visite d’inspection, il s’est rendu d’autres établissements scolaires, notamment le lycée Ngamakosso en proie à l’insécurité. Certes, les antivaleurs sont devenues fréquentes, « mais nous ne baisserons pas les bras. Nous allons continuer de travailler pour ramener tout le monde sur le droit chemin parce que le Congo d’aujourd’hui et de demain ne peut pas faire bon ménage avec les antivaleurs » a conclu le Ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation.