VULGARISATION DE 02 RECOMMANDATIONS DE L’UNESCO SUR LA SCIENCE OUVERTE ET ÉTHIQUE DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE…

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Dans le cadre de la vulgarisation des deux recommandations de l’UNESCO portant sur la science ouverte et sur l’intelligence artificielle avec un traitement spécifique des enjeux de l’IA , un atelier d’échanges a été organisé par la Commission Nationale Congolaise de l’UNESCO en collaboration avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique à l’intention des acteurs de la science dont les administrateurs, chercheurs, étudiants, journalistes et autres. L’objectif de l’atelier : la compréhension des enjeux de ces 02 textes (recommandations) et la mise en place des mécanismes de suivi de ceux-ci. Le Secrétaire Général de la Commission Nationale Congolaise de l’UNESCO M. Gabriel BOKOUMAKA a présidé et ouvert les travaux de l’atelier, le 8 mai 2023 à Brazzaville.

Au cours de cette rencontre, les responsables de cette Commission ont également interagi, en ce premier jour, avec les participants, discutant sur des thématiques telles que que “ La science ouverte : enjeux et bénéfices pour le Congo ”, “ L’Intelligence Artificielle : progrès technologique et enjeux éthiques, au fondement de la recommandation de l’UNESCO ”, “ Les outils de l’Intelligence Artificielle (Google dataset Search, Open Aire, RO3 data, Fair sharing ”. Les échanges se poursuivront jusqu’au 10 mai où les participants vont se plancher également sur les “ Outils de la donnée : Opidor, Data verse, Open data ”.

Il avait été adopté des recommandations sur une science ouverte qui permette de partager les informations, les résultats de la recherche, les données (les data). Ceci permettrait de pouvoir réduire les écarts entre les pays développés et ceux en développement, a rappelé le Dr Clobite BOUKA BIONA.

Présentant les deux (02) recommandations, M. Gabriel BOKOUMAKA a expliqué que la première recommandation consiste à partager les résultats, données, démarches, les algorithmes scientifiques entres les chercheurs, sans entrave, en ce qui concerne la protection des données. La deuxième recommandation qui fait que l’explosion de l’intelligence artificielle fait, de plus en plus, que l’homme est remplacé par les machines. Cela comporte à la fois des grands progrès et des grands défis dont il faut être conscient.

L’UNESCO ne veut pas que les recommandations soient considérées comme des lettres mortes.

« Ces deux textes internationaux, pouvant impacter la pratique de la Science par un accès plus équitable aux données des découvertes scientifiques favorisant en particulier les pays les moins avancés pour la première et un éveil mieux assumé aux avantages et des défis de l’IA pour la seconde, nécessitaient d’être vulgarisés à l’attention de tous. L’objectif, c’est d’abord de s’approprier ces recommandations, les démêler puis enfin mettre en place un mécanisme de suivi pour l’application de celles-ci », a-t-il précisé car c’est cette donnée qui représente un projet de la Commission Nationale Congolaise de l’UNESCO, au titre du programme de participation 2022-2023 au bénéfice du public scientifique congolais.

Interview de M. Gabriel BOKOUMAKA.

BREF APERÇU DES BUTS ET OBJECTIFS DES RECOMMANDATIONS.


▪️ La Recommandation sur la science ouverte a pour but de fournir un cadre international pour les politiques et les pratiques de la science ouverte qui reconnaisse les différences disciplinaires et régionales dans les perspectives de la science ouverte, qui tienne compte de la liberté académique, des approches transformatrices du point de vue du genre et des défis spécifiques auxquels sont confrontés les chercheurs et les autres acteurs de la science ouverte dans les différents pays et en particulier dans les pays en développement, et qui contribue à réduire les fractures numérique, technologique et cognitive entre les pays et à l’intérieur de ceux-ci.

▪️ La Recommandation sur l’Intelligence Artificielle, avec un traitement spécifique des enjeux de l’IA : a pour objet de servir de base afin de mettre les systèmes d’IA au service de l’humanité, des individus, des sociétés, de l’environnement et des écosystèmes, ainsi que de prévenir les préjudices. Elle a également pour vocation de favoriser l’utilisation pacifique des systèmes d’IA.

Les Etats membres de L’UNESCO sont invités à les suivre et à les faire adopter dans leurs corpus administratifs et législatifs. Cet atelier qui prendra fin le 10 mai s’inscrit dans le cadre du renforcement des compétences dans la gestion des programmes.

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