Le verdict portant sur une affaire de trafic d’ivoire est attendu pour ce 08 mars, au Tribunal de Grande Instance de Dolisie, Département du Niari. Affaire qui implique deux présumés trafiquants d’ivoire, trophées d’une espèce animale intégralement protégée (éléphant).

En rappel, les deux présumés trafiquants fauniques avaient été pris, le 24 novembre dernier à Dolisie, en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire, sectionnées en six morceaux, représentant un (1) éléphant tué. L’éléphant est parmi les espèces animales intégralement protégées par la loi au Congo. Plusieurs audiences portant sur cette affaire ont eu lieu au Tribunal de Grande Instance de Dolisie. Audiences au cours desquelles ces individus ont reconnu les faits qui leur sont reprochés.

L’interpellation de ces deux présumés délinquants fauniques avait été effectuée par les éléments de la Section de Recherches judiciaire de Région de Gendarmerie du Niari et des agents de la Direction Départementale de l’Economie Forestière de ce Département avec l’appui technique du PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage).

Le commerce illégal de produits de faune conduit à l’extinction des espèces animales sauvages à travers le monde. Le Congo, qui s’est engagé à protéger ses espèces animales en voie d’extinction, reste vigilant et sanctionne tous ceux qui entravent la loi en matière de protection de la faune sauvage.

Le 30 janvier dernier toujours à Dolisie, trois présumés trafiquants avaient été pris pour ces même délits à savoir : la détention, circulation et tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire sectionnées en quatre morceaux, représentant un (1) éléphant tué. La procédure judiciaire inhérente à cette affaire est pendante devant le Tribunal de Grande Instance de Dolisie.

L’article 27 de la loi Congolaise sur la faune et les aires protégées stipule : « l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national, des espèces intégralement protégées, ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits, sauf dérogations spéciales de l’administration des eaux et forêts, pour les besoins de la recherche scientifique… ». Les contrevenants de cette disposition légale risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende allant jusqu’à 5 millions de FCFA.