Ouverte le 15 septembre, la 23e session du Conseil national de l’enseignement préscolaire, primaire et secondaire s’est clôturée ce 17 septembre à Brazzaville avec des fortes recommandations qui tendent à capitaliser les ressources humaines afin d’améliorer davantage les rendements du système éducatif congolais.

A l’issue de ce conclave de trois jours, les acteurs du secteur éducatif congolais ont formulé d’importantes recommandations. Il s’agit de mettre en place un cadre de concertation avec les promoteurs des écoles privées pour la formation des enseignants ; augmenter le quota du recrutement du personnel enseignant actif ; régulariser les situations administratives paritaires d’avancements ; renforcer les compétences des enseignants actifs et enfin accorder un quota lors des recrutements à la composante alphabétisation .

C’est dans cette optique que le Mnistre Jean-Luc Mouthou a indiqué dans son exposé sur la maitrise des effectifs des enseignants et des masses scolaires ainsi que la question relative au mouvement du personnel, qu’à l’horizon 2022, le ministère de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation aura la possibilité d’affecter la quasi-totalité des enseignants finalistes au chômage, soit environ 12000, et résorber 90% du déficit en personnel enseignant actif, en attendant le recrutement progressif à la fonction publique.

« La maitrise des effectifs des enseignants passe par le dénombrement, c’est-à-dire qu’il faut connaître le nombre d’enseignants actuellement. Entre 2019, 2020 et 2021, nous avons respectivement 1203 enseignants en 2019, 1279 enseignants en 2020 et 1202 enseignants en 2021, soit environ un total de 3774 enseignants seulement, même pas 4000 en 3 années. D’où l’utilité d’avoir autant de personnel enseignants actifs. Il faut réactualiser le plan de recrutement, en vue d’avoir par exemple 20.000 enseignants en 4 ou 5 ans…» , a-t-il conclu avant de dire qu’il y aura dès la rentrée scolaire prochaine 5 nouveaux lycées notamment le lycée de Ngamakosso à Brazzaville, un à Dolisie, 2 lycées à Pointe-Noire dont le grand lycée de Vindoulou et un autre à Mpaka, enfin celui à Tchikapika.

Photo de famille