Venus des différents horizons, les décideurs, dirigeants, chefs d’entreprises, entrepreneurs, porteurs de projets, acteurs du secteur public et privé, banquiers, universitaires, champions des solutions numériques et membres des Gouvernements africains, ont répondu présent à la 6ème édition du Salon International des Technologies de l’Information et de l’Innovation (OSIANE 2022) qui s’est ouverte ce 26 avril dans la capitale Brazzavilloise sous le thème « Engageons-nous pour les transformations durables ». A l’initiative de l’ONG PRATIC, ce rendez-vous numérique à portée nationale et internationale, est un lieu d’échanges et d’interactions entre ces différents acteurs aptes à mener la réflexion sur les défis, les opportunités et les bonnes pratiques engendrés par la révolution numérique et la transformation digitale.

Des répercussions durables sur l’économie mondiale ont connu quelques bouleversements. Ce qui a permis aux entreprises et à tout le tissu économique africain de s’adapter au monde digital en effectuant, comme priorité stratégique, les changements opérationnels indispensables.  

Pour le Directeur Général de l’Agence de Régulation des Postes et Communications Electroniques (ARPCE) Louis-Marc SAKALA, le Salon Osiane a pour but de promouvoir la bonne gouvernance internet de l’ Afrique Centrale, le financement et l’utilisation du numérique reconnu comme levier de développement. « C’est dans cet élan de promouvoir davantage les facteurs et leurs innovations, mais surtout de rechercher les meilleurs convergences actives autour de ces technologies transversales que certitue notre caution à soutenir ce Salon et des réflexions qui vont jaillir lors de cette édition sur la manière de laquelle la sous-région de l’Afrique Centrale doit repenser de ces transformations durables. Nous croyons que le numérique est un levier de transformation digitale et globale de la société et de l’action publique », a-t-il argumenté.

Notre mode de vie au quotidien rime avec la technologie. Le développement numérique, a précisé le Ministre de l’Économie Numérique de la République Démocratique du Congo (RDC), Désiré Cashmir KOLONGUELE, a révolutionné l’humanité, a modifié en profondeur la façon de penser, de produire, d’échanger, de consommer des biens et services ainsi que les usages et pratiques des populations. C’est dans cette dynamique, a ajouté Léon Juste Ibombo, Ministre des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique du Congo que le numérique dont le rôle est déterminant dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, comme le stipule le thème de cette année, suscite toujours un intérêt croissant tant à l’échelle nationale et internationale de la part des Gouvernements. « Le Salon Osiane est une formidable opportunité d’ouverture mais aussi de questionnement pour nos experts et nos décideurs sur le thème général de cette 6è édition . Le Salon augure des lendemains meilleurs au profit de notre jeunesse décomplexée », a-t-il souligné.

Au nom du Premier Ministre, Chef du Gouvernement congolais, le Ministre d’Etat en charge du Commerce et des Approvisionnements, Claude Alphonse N’SILOU, a déclaré que les technologies sont le fondement de l’innovation et que celle-ci soutient l’ensemble des transitions écologique, énergétique, environnementale qui s’impose à notre existence; ce qui prouve l’importance que revet cette 6ème édition.

« Le thème « Engageons-nous pour les transformations durables » de cette édition met en lumière les principaux défis auxquels nos sociétés sont confrontées et qui nous interpellent tous sur notre responsabilité face à la perspective d’offrir à nos jeunes un monde propre et fortement dominé par la technologie », a-t-il précisé.

Ce 1er jour, le Salon Osiane a tenu également en format hybride (en présentiel et distanciel) une conférence de haut niveau animée par des éminentes personnalités; des échanges sur plusieurs thématiques: Quelle Afrique demain ? Regards des décideurs sur l’impact du numérique sur le continent ; Comment concilier le développement durable et la création des richesses dans un monde de plus plus pus virtuel ; Mécanismes innovants de financement et les partenariats PPP efficients pour des infrastructures de télécommunications durables ; Quelle réglementation pour la production, la protection et la valorisation des données en Afrique Centrale ; Comment accélérer la modernisation des administrations publiques et les systèmes d’informations des Etats.

Les intervenants ont exprimé leurs idées en indiquant les systèmes d’information des administrations sont jugés être des facteurs d’accélération de la modernisation des services publics et de la
gouvernance. Il semble que cette implémentation des systèmes d’informationdans les administrations reste faible. Il ne fait aucun doute que les données à caractère personnel susciten plus leurs inquiétudes auprès des utilisateurs professionnels alors que la multiplication des plateformes informatiques s’accentue.

Ce qui a permis de susciter d’importantes interrogations : Comment orienter les décideurs à réguler les usages ? Quels sont les leviers pour y parvenir au regard des défis de bonne gouvernance et de gestion efficiente des Etats ? Comment penser des nouveaux mécanismes de financements et garantir une meilleure rentabilité. Les partenariats publics privés, permettent-ils de faire évoluer les modèles
de financements ? Cette cérémonie a été aussi marquée par une visite guidée…

A partir du 27 jusqu’au 30 avril, le programme du Salon Osiane prévoit aussi autant d’activités mais surtout le Village Startup qui mettra en lumière le talent des entrepreneurs et futurs entrepreneurs à travers la présentation des meilleures innovations; une manière de projeter l’avenir du numérique par des projets innovants.